Nos services publics, un patrimoine en péril

“Le service public est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas.” C’est en ces termes que Jean Jaurès rappelait la centralité de nos services publics, ferments de la justice sociale et de la solidarité.

Le service public, ce sont des médecins, aide-soignantes, fonctionnaires d’État ou encore fonctionnaires territoriaux qui font vivre nos villes et villages de France et qui assurent la cohésion sociale dans notre pays.

Et pourtant, au nom de la rentabilité, les commanditaires et exécuteurs du service public rôdent. Ils diffusent de fausses évidences. Les fonctionnaires seraient trop nombreux, ne travailleraient pas assez. Tous les services publics sont ciblés, aucun n’est épargné.

« Quand s’arrêtera cette obstination libérale à vouloir réduire la dépense publique ? »

A l’échelle nationale, l’hôpital est en souffrance et la réponse du gouvernement ne semble toujours pas à la hauteur. De même, le projet dit “France Travail” apparaît comme une énième tentative pour mieux faire des économies dans la continuité de la saignée organisée par la réforme de l’assurance chômage à laquelle s’ajoute l’attaque sur nos retraites. Enfin, les fermetures de services publics se poursuivent au nom d’un sacro-saint impératif de mutualisation. Guichets de poste, maternités, écoles tout y passe.

A l’échelle locale, le gouvernement continue également à fragiliser les services publics assurés par nos collectivités. Régions fragilisées pour financer les transports en communs, départements confrontés à l’explosion de leurs dépenses sociales, communes asphyxiées financièrement par l’Etat par la mort programmée de leur pouvoir fiscal. Quand s’arrêtera cette obstination libérale à vouloir réduire la dépense publique ?

Vitry-sur-Seine est fière à cet égard de pouvoir maintenir ses services publics et de continuer à investir pour proposer à tous les Vitriotes et Vitriots, et en particulier les plus modestes, des équipements pour se soigner, apprendre ou encore faire du sport. C’est aussi dans cet esprit que nous sanctuarisons année par année notre budget consacré au personnel.